Turnover à 30 %, désengagement, pénurie de vocations… Le management en magasin est en pleine crise. Dans ce contexte : pourquoi investir dans la formation de managers qui risquent de partir demain ? Selon Je Bosse en Grande Distribution, près d’un tiers des nouveaux arrivants envisagent déjà de quitter leur poste.
Et pourtant, c’est justement parce que le turnover est une réalité dans la distribution que la formation devient un levier stratégique. Elle valorise le collaborateur, lui permet d’évaluer les potentiels d’évolution et de pérenniser les savoir-faire. Elle tisse un lien fort entre motivation et métier.
Alors comment et pourquoi continuer d’investir dans la formation managériale quand ceux qui sont formés aujourd’hui ne seront peut-être plus là dans cinq ans ? On vous explique !
I- Former face au turnover : c’est bien plus que rentable !
Une question revient souvent : former ses managers, est-ce bien rentable… s’ils risquent de partir ? Mais à l’inverse, le manque de formation ne serait-il pas justement l’une des raisons pour lesquelles ils s’en vont ?
Les chiffres parlent d’eux-mêmes : selon LinkedIn, les entreprises qui investissent dans la formation ont 94 % de collaborateurs qui affirment vouloir rester plus longtemps. Le lien entre formation continue, engagement et fidélisation est donc bien établi : les entreprises qui misent sur la montée en compétence affichent 12 % de turnover en moins que celles qui n’y investissent pas (source : Conference Board).
Former ses managers, c’est donc loin d’être une dépense à fonds perdus. C’est bien un levier stratégique pour fidéliser les talents, stimuler l’engagement… et améliorer la performance.
Car d’ailleurs, les bons managers ne se trouvent pas forcément ailleurs : ils sont souvent déjà là, sur le terrain, en rayon, avec leur expérience, au contact des équipes et des clients. Ce qu’il leur manque ce sont les clés pour prendre pleinement leur rôle de leader. Miser sur la formation, c’est aussi construire la relève, et s’assurer que chacun ait les moyens d’évoluer.
Mais pour que la formation soit vraiment utile, encore faut-il savoir sur quoi la construire, car les attentes et les qualités requises au management ont beaucoup changé.
II- Quelles qualités développer chez un manager de magasin aujourd’hui ?
Former un manager magasin, ce n’est pas lui apprendre à tout faire lui-même. C’est lui donner les bons réflexes pour organiser, animer et faire progresser son équipe… tout en pilotant la performance de son secteur ou rayon.
Car oui, un bon manager est autant un chef d’équipe qu’un responsable de gestion.
Et pour cela, certaines qualités sont devenues incontournables.
Un leadership bienveillant (mais clair sur les attentes)
Le bon manager n’est pas autoritaire, il cadre, accompagne, écoute. Il sait trancher quand il le faut, dire les choses (même quand elles ne sont pas agréables), et surtout valoriser les réussites. C’est ce qu’on appelle un leadership bienveillant, à la fois humain et exigeant.
Faire un feedback même s’il n’est pas bon est une preuve de respect. On ne laisse pas quelqu’un s’installer dans l’erreur si l’on souhaite qu’il progresse. Et à l’inverse, souligner ce qui est bien fait renforce la confiance et l’autonomie.
Car c’est bien là l’enjeu : faire grandir les équipes pour qu’elles prennent plus de responsabilités. En donnant du cadre, en assurant un suivi, en contrôlant de façon constructive, le manager rend ses collaborateurs acteurs de leur et de la performance.
Un œil sur les équipes, l’autre sur les résultats
Ce qu’on oublie parfois, c’est que le manager est aussi responsable d’un chiffre d’affaires, d’un compte d’exploitation, d’indicateurs de performance. Il doit par voie de fait, savoir bien allouer les ressources disponibles : qui est là, quand, pour faire quoi, et avec quel impact sur l’activité.
C’est là que ses capacités à anticiper, piloter, arbitrer et ajuster en temps réel entrent en jeu pour garantir une qualité de service continue, éviter que des ventes s’échappent, ou que ses équipes s’épuisent. Et oui tout cela à la fois !
Former un manager, c’est donc aussi lui apprendre à faire les bons arbitrages au bon moment, à être pragmatique, agile, et orienté gestion et résultat.
Curieux, technophile et recentré sur son vrai rôle
Aujourd’hui, un manager ne doit plus tout porter sur ses épaules. Pour mieux piloter l’activité, et se concentrer sur ce qui compte – les clients et l’équipe – il doit savoir s’appuyer sur les bons outils.
Cela suppose une certaine curiosité technologique, une envie de tester, de comprendre, de s’approprier ce qui peut faciliter son quotidien sans l’éloigner du terrain.
Qu’il s’agisse de solutions pour simplifier les inventaires, d’applications pour optimiser les commandes produits frais, ou de plateformes comme TimeSkipper pour mieux planifier et piloter l’activité, l’enjeu est toujours le même : optimiser son temps pour se recentrer sur son rôle de manager et de commerçant.
Le pont entre la stratégie et le terrain
Enfin, un bon manager est un interprète de la stratégie. Il comprend les objectifs fixés par la direction, les traduit de façon concrète à ses équipes, et fait remonter ce qui se passe sur le terrain. Il est à la fois capteur, moteur, et relais.
Le former, c’est donc investir dans la fluidité de toute l’organisation, dans l’engagement des équipes et dans la performance économique du point de vente. Maintenant comment orchestre-t-on le tout simplement ? Démonstration.
Envie d'en savoir plus sur la plateforme TimeSkipper ?
III- L’usage de TimeSkipper : facilitateur et accélérateur de formation
Former les managers dans le milieu de la distribution n’a donc jamais été aussi nécessaire. Mais encore faut-il que cette formation s’intègre dans leur réalité. Entre imprévus, répartition des tâches et objectifs commerciaux à tenir, il est souvent difficile de trouver le bon moment… et le bon format pour monter en compétence.
C’est là que TimeSkipper apporte une nouvelle approche. La plateforme intègre l’apprentissage dans l’action, en faisant du quotidien terrain un véritable levier de progression. Chaque journée devient ainsi une occasion de renforcer sa posture managériale, d’ajuster ses pratiques, d’observer autrement.
Autrement dit, le manager apprend en faisant. Un peu comme Monsieur Jourdain faisait de la prose sans le savoir…
Recentrer le manager sur son rôle de leader
La première force de TimeSkipper, c’est de remettre le manager au cœur du magasin et de sa mission managériale. Grâce à une visualisation claire des charges, des priorités et des temps disponibles, il reprend le contrôle sur son organisation… et sur sa posture.
Il ne court plus après les urgences : il anticipe.
Il n’improvise plus : il arbitre.
Il ne subit plus : il pilote.
Et en rendant visibles ses décisions, l’outil renforce sa légitimité auprès des équipes. Comme le témoigne un associé “TimeSkipper a changé la vie de mon manager ELDPH, avec l’usage de l’outil il a gagné en légitimité auprès de son équipe”.
Un pilotage juste, des feedbacks objectifs
L’autre atout majeur de TimeSkipper, c’est l’accès à des données objectives et lisibles. Fini le pilotage à l’instinct : les arbitrages s’appuient sur des faits. La répartition des tâches est plus juste, ce qu’on demande aux équipes est réaliste et faisable.
Résultat : les feedbacks gagnent en clarté. Le manager ne juge plus à l’impression, il s’appuie sur du concret. Cela facilite les échanges, valorise ce qui fonctionne, et permet de corriger ce qui doit l’être, sans flou ni tension.
En témoigne un manager “TimeSkipper nous a permis d’apaiser les tensions au sein des équipes car avant, pas mal de personnes pensaient en faire plus que les autres”.
Instaurer des rituels managériaux pour renforcer la cohésion d’équipe
En structurant la journée autour de priorités claires, “TimeSkipper permet d’institutionnaliser des rythmes managériaux” : brief du matin, points d’étape, échanges de fin de journée…
Ces temps d’animation sont essentiels pour donner de la visibilité aux équipes, créer du lien et assurer une bonne circulation de l’information.
Mais surtout, ils permettent au manager d’être en observation continue de ses équipes. Ces moments réguliers sont l’occasion de repérer les signaux faibles : une fatigue qui s’installe, un collaborateur qui décroche, un climat qui se tend.
Ces rituels ne sont pas une charge de plus : ils deviennent des leviers de cohésion, d’anticipation et de prévention, indispensables pour piloter une équipe durablement.
Gagner en réactivité sans pression
Autre bénéfice clé : TimeSkipper apaise le quotidien du manager en l’aidant à naviguer plus sereinement face aux imprévus.
Un absent de dernière minute ?
Une tâche plus longue que prévu ?
Une affluence inattendue ?
L’outil permet d’ajuster en temps réel la répartition de la charge.
Grâce à une vision d’ensemble claire, le manager réagit vite, sans stress, en réaffectant les ressources ou en requalifiant les priorités. Il garde la main… et ça change tout. Cette sérénité managériale a un effet direct sur le reste de l’équipe : moins de tension, moins de surcharge soudaine, et un quotidien plus fluide pour tous.
« TimeSkipper permet aux managers d’être plus sereins. Cela se ressent auprès des équipes qui le sont aussi davantage, par voie de fait, et donc forcément elles gagnent en motivation” précise un adhérent.
Une rampe de lancement pour les talents
TimeSkipper agit enfin comme un accélérateur de montée en compétence. Pour les collaborateurs à potentiel, il offre un cadre structurant, progressif… et accessible.
L’outil est intuitif et visuel : pour commencer à piloter l’activité, difficile de faire plus clair. En quelques clics, le manager (ou futur manager) voit où concentrer les efforts, comment répartir les tâches et où les réajuster.
Pas besoin d’être un expert : chacun peut s’approprier l’outil rapidement, monter en confiance, et prendre des responsabilités sans pression ni improvisation. « Avec TimeSkipper, on a optimisé les intégrations des nouveaux collaborateurs. » témoigne un associé.
Conclusion : former pour durer
Pour relever les défis du commerce et de la distribution d’aujourd’hui, les magasins ont besoin de managers solides, reconnus et alignés avec leur rôle. Former, c’est anticiper les besoins, faire progresser les talents, et renforcer la cohésion des équipes.
Côté RH, TimeSkipper devient un véritable partenaire de développement managérial. Il permet d’objectiver les progressions, d’alimenter les parcours internes, et de structurer les plans de montée en compétence avec des éléments concrets issus du terrain.
En résumé : TimeSkipper permet de faire le lien entre le théorique et son application au quotidien.