Et si la vraie marge se nichait… dans ce qu’on ne voit pas ? Derrière les résultats, il existe une zone grise faite de dysfonctionnements et de décisions dispersées : process qui se télescopent, infos qui n’arrivent pas au bon moment, coordination qui déraille, compétences mal mobilisées, mauvaise allocation des heures… Cela ne manque pas !
C’est là que le Management Socio-Économique (MSE) entre en scène. À coup de baguette magique, il rend visibles ces frictions, et permet de les résoudre. Son objectif, et non des moindres, est donc de mieux organiser le travail pour créer de la valeur humaine et économique, durablement.
Son principe fondateur est simple mais évident. La performance économique et le bien-être des collaborateurs ne sont pas antagonistes. Ils sont les “deux faces indissociables d’une même pièce”.
Les coûts cachés : le talon d’Achille des organisations
Dans les années 1970, Henri Savall suite à ses recherches, révèle un constat édifiant : 40 % des impacts financiers d’une entreprise échappent à la comptabilité traditionnelle. Ces coûts cachés comme l’absentéisme, le turnover, le temps mal utilisé, stress, retards, surcharges de travail non identifiées, sont nombreux. S’ils n’apparaissent pas dans les bilans, ils grèvent pourtant la performance. Il faut alors les identifier pour les maîtriser. [1]
Le Management Socio-Économique (MSE) naît de cette prise de conscience. Ces dysfonctionnements ne sont pas une fatalité, mais des gisements de productivité inexploités ou encore des économies à aller chercher. En les identifiant, en les mesurant, et en les réduisant, les entreprises peuvent libérer des ressources et créer de la valeur supplémentaire.
[1] ISEOR : Le management socio-économique
L’humain comme leviers pour réduire une partie de ces coûts cachés
C’est en creusant la question des coûts cachés que le Management Socio-Économique a mis en lumière un lien fondamental : une grande partie des coûts cachés trouve sa source dans l’organisation du travail et l’environnement humain. Stress, manque d’autonomie, processus bureaucratiques, ou encore absence de dialogue entre managers et équipes… Si ces points peuvent paraître anodins, ils sont pourtant générateurs d’inefficacités coûteuses.
Dès lors, le Management Socio-Économique place l’Homme au cœur de sa stratégie. Améliorer les conditions d’activité, investir dans la formation, favoriser un management participatif, ou encore instaurer des politiques de rémunération équitables ne relèvent plus du simple « bonus social ». Ce sont des leviers concrets de développement pour réduire les coûts cachés et booster la performance.
Cette approche se traduit d’ailleurs par la culture du dialogue. Les collaborateurs ne subissent plus les décisions, ils les co-construisent. Ils sont encouragés à identifier les dysfonctionnements et à proposer des solutions. Tout le monde est engagé dans un processus d’amélioration continue.
Résultat ? Les employés deviennent co-acteurs du changement. Ils sont responsabilisés et motivés pour contribuer à la réussite collective.
À quoi ça ressemble sur le terrain ?
Dans un hypermarché pionnier de l’Ouest, le Management Socio-Économique se ressent dans les rayons et dans le quotidien des employés. Par exemple, des diagnostics participatifs sont organisés tous les six mois pour traiter les irritants collaborateurs. Les objectifs sont individualisés et suivis en cours de semestre. Et pour couronner le tout, des tableaux de bord combinant données business et indicateurs sociaux sont utilisés pour piloter et décider.
Cette démarche a permis d’améliorer le niveau de rémunération des collaborateurs… le tout sans dégrader la marge. La rémunération est passée de 13 à 16 mois, et à cela s’ajoute une prime liée aux objectifs semestriels. Autrement dit, la valeur créée par la réduction des coûts cachés est partagée, ce qui renforce l’adhésion et l’attractivité (y compris sur des métiers en tension). [2]
[2] Je Bosse en Grande Distribution : c’est quoi le MSE mis en place dans plusieurs magasins Leclerc ?
Pourquoi ça marche (et pourquoi ça dure) ?
La productivité humaine est élastique. Dès que l’on retire les grains de sable associés à des processus mal ficelés, des allers-retours, de la sous ou surcharge, on produit plus à effectifs et temps constants. Le Management Socio-Économique outille cet apprentissage organisationnel et le contractualise, puis en partage les gains. Comme les systèmes classiques mesurent mal l’immatériel, le MSE réhabilite un pilotage régulier et rigoureux, loin du management « au feeling ».
TimeSkipper et MSE : une philosophie partagée
Le Management Socio-Économique propose une véritable méthode et philosophie. En rendant chaque heure de travail utile et en redonnant de la voix aux opérationnels, avec une vision résolument terrain, TimeSkipper s’y inscrit naturellement.
En intégrant des données externes (nombre de colis, flux clients,…) et un référentiel précis des temps et tâches, la solution TimeSkipper élabore un planning de charge pour chaque collaborateur. Au quotidien, d’un simple coup d’œil, le manager identifie les plages disponibles et répartit les éventuelles surcharges. À partir d’un reporting et d’analyse de standards de performance, il est capable d’évaluer le temps consacré à des tâches à faible valeur ajoutée. Armé de ces informations objectives, il limite donc les coûts cachés et optimise l’allocation des ressources.
Outillé de ces données claires et objectives, il est en mesure de mieux animer ses équipes :
– il assure l’équité dans la répartition de la charge de travail,
– sécurise l’exécution des tâches
Du côté des équipes, le brief préparé et formalisé grâce à TimeSkipper, permet à chacun de savoir clairement ce qu’il doit faire et pourquoi. Véritable moment clé de la journée, il sert à expliquer les priorités de la journée et donner des feedbacks. C’est aussi un temps d’échanges où les collaborateurs peuvent poser leurs questions et partager leurs idées.
Enfin, la solution Timeskipper permet de mieux responsabiliser les collaborateurs et développer leur autonomie. Par exemple, grâce à ses fonctionnalités développées pour la mobilité, les collaborateurs peuvent, dès qu’ils ont du temps, choisir dans une sélection de tâches collective à réaliser. Et plus encore, ils peuvent signaler le manque de temps pour la réalisation d’une tâche en cas d’imprévus. Celle-ci pourra être reprise par un collègue pour favoriser l’entraide et la réactivité.
Allier performance et humain, c'est possible
En résumé, TimeSkipper est une plateforme SaaS qui s’inscrit pleinement dans la démarche du management socio-économique. Elle permet de faciliter le pilotage des équipes terrain et de toujours allier performance et humain sans jamais sacrifier l’un pour l’autre.